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27 Juin

L’INDUSTRIE TEXTILE : QUELLES MESURES APPROPRIEES A LA REDUCTION DE SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ?

Nombreux sont les personnes qui en s’achetant des vêtements ignorent les effets de l’industrie du textile sur l’environnement. L’on y voit que les beaux aspects, c’est à dire l’aspect utilitaire des vêtements, la beauté des éléments produits etc.…Cependant, l’industrie du textile fait partie des grandes pollueuses avec 1,7 millions de tonnes de CO2 émises annuellement. Concentrant à elle seule 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, après l’alimentation, le logement et les transports, l’habillement est la quatrième catégorie de consommation ayant le plus d’impact sur l’environnement. Quelles seraient donc les mesures qui pourraient être prises dans l’optique d’endiguer un phénomène d’une telle envergure ? À ce niveau, nous exploiterons des mesures européennes consistant en des règlementations qui définissent des stratégies pour mieux maitriser ce phénomène.

1-La loi AGEC ou anti-gaspillage
Cette loi oblige le réemploi, la réutilisation ou le recyclage des produits non alimentaires invendus. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2022.
Cette loi stipule que les consommateurs doivent être avertis de certaines caractéristiques environnementales des produits achetés.
Et à partir du 1er janvier, tout producteur et importateur dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 50M€ devra communiquer sur la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage) et avertir le consommateur pour les tissus principalement synthétiques qui rejettent les fibres micro-plastiques durant le lavage.
2- La stratégie de l’UE pour des textiles durables et circulaires
Adoptée le 30 mars 2022 aux côtés d’une série de propositions législatives de la Commission européenne, cette stratégie propose des mesures qui visent l’ensemble du cycle de vie des produits textiles d’ici 2030. Les mesures envisagées comprennent :
• ​​Une quantité minimale de fibres recyclées dans la composition des textiles, visant à rendre ces derniers plus résistants et plus faciles à réparer et à recycler ;
• Une information plus précise sur les textiles et un passeport numérique du produit ;
• Des contrôles stricts en matière d’éco blanchiment pour protéger les consommateurs.
La proposition prend en compte le rôle clé du consommateur dans la réalisation de la transition écologique, puisque ces derniers auront droit à des voies de recours en cas d’infraction, une fois la loi transposée dans la législation nationale des États membres.
3- La loi climat et résilience
Issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, la loi climat et résilience date du 24 août 2021 et s’articule autour de cinq thématiques. Elle prévoit notamment en matière de consommation, la création d’une étiquette environnementale.
À l’image d’un Nutri-score, cet affichage se présente sous la forme d’une évaluation, entre A et E, et d’un visuel à afficher sur les produits en magasin et en ligne. À l’heure actuelle, l’affichage environnemental n’est pas obligatoire en France. Cependant, à compter du 1er janvier 2023, il entrera graduellement en vigueur pour les produits textiles d’habillement.
Ce nouveau contexte réglementaire de l’industrie textile témoigne non seulement d’un engagement sociétal croissant mais aussi d’une prise de conscience des gouvernements. Tout comme la NFRD (prochainement CSRD), les textes de loi en faveur de l’environnement se multiplient et touchent de plus en plus d’industries considérées comme extrêmement polluantes. 
En adéquation avec ces réglementations, il est nécessaire pour les entreprises d’entamer une démarche environnementale solide. Celle-ci débute avec la mesure de son empreinte carbone. 

mngralm
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