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4 Sep

Ces anciennes parures de beauté africaines encore utilisées aujourd’hui

Les bijoux en cauris toujours d’actualité / Photo: pulse

 

Les accessoires traditionnels portent une importante symbolique liée à la culture ou aux traditions d’un peuple. Les bijoux africains sont généralement brillants, colorés, texturés et délicatement fabriqués à la main selon des techniques transmises depuis des siècles. Aujourd’hui, leur mode de fabrication change, quitte à fleurer l’industriel et ils sont surtout portés pour des raisons esthétiques. Découvrons dans cet article, les 5 accessoires que nos ancêtres portaient déjà et qui sont toujours tendance aujourd’hui.

Les accessoires en cauris

En bijou de tête, décoration pour nos braids ou même en vêtements, les cauris ont le vent en poupe actuellement. Notamment grâce à des artistes comme l’ivoirienne Lafalaise Dion qui leur donne ce côté hip et fashionable pour tous.

Avant de devenir un accessoire de mode, ces coquillages ont été utilisés comme une monnaie d’échange dans le commerce jusqu’au 20e siècle. On leur trouvait même un caractère spirituel. Ils étaient utilisés pour la divination et les profanes les portaient comme un porte-bonheur.

Les perles pour la taille, communément appelés « Baya » en Côte d’Ivoire, sont populaires en Afrique et à travers le monde. Les bayas font partie de la culture africaine, notamment de l’Afrique de l’Ouest, depuis très longtemps. Au Nigeria, les perles de taille étaient portées comme un signe de spiritualité, de féminité, de sensualité, de croissance et de fertilité dans les temps anciens. Au Ghana, c’est un symbole de rite de passage et de passage à l’âge adulte pour une jeune fille, et c’est généralement la preuve de sa maturité sexuelle. Il contribue également à accentuer la taille, en lui donnant un cadre plus petit.

À la naissance d’un bébé, on l’embellit traditionnellement avec des perles de taille, et une fois que le bébé a grandi jusqu’à environ un an, si c’est un garçon, il cesse de les porter, tandis que la jeune fille continue à les porter. La jeune fille continuera à porter les perles à la taille jusqu’à la puberté ; elle les grandit automatiquement et en reçoit de nouvelles lorsqu’elle devient une femme.

Dans d’autres cultures, les perles à la taille sont portées pour se protéger du « mauvais œil ». Les Ndebele sont un petit clan parlant le zoulou et vivant dans quelques petites localités à l’est de Pretoria, en Afrique du Sud. Ils sont célèbres pour leurs perles et leurs peintures murales. Quant aux Maasai, c’est une tribu kenyane réputée pour ses remarquables pisteurs qui connaissent depuis des générations leurs terres et leur faune. En tant que pasteurs semi-nomades, ils vivent encore de l’élevage de bovins et de chèvres.

Si les accessoires en perles sont courants dans plusieurs régions de l’Afrique, ces deux peuples sont pourtant ceux qui ont les motifs les plus reconnaissables. La géométrie dans l’assemblage des perles et les couleurs vives font de ces accessoires des bijoux tendance de nos jours.

Thom Biakpa

mngralm
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